Définition de CONFIT, ITE

DÉFINITIONS -

Prononciation : kon-fi, fi-t'

DÉFINITIONS

1
Citrons, marrons confits.
On dit qu'un fruit est confit sur l'arbre, pour exprimer qu'il est en sa pleine maturité et comme confit dans son suc par l'action du soleil.
Salade confite, salade tout assaisonnée, qui, n'ayant pas été mangée entièrement le jour même, se trouve comme confite le lendemain par l'assaisonnement.
Sémantique : Par extension et plaisanterie.
Ses refus ne valent rien que confits ; et encore faut-il employer beaucoup de sucre en cette sorte de confiture, pour en ôter l'amertume
de COSTAR dans t. I, lettre 388, dans RICHELET
2
Sémantique : Fig.
Compagnons de Minerve, et confits en science
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Sat. II
Par ces plaisirs d'amour tout confits en délices
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Élég. II
Cet hymen de tous biens comblera vos désirs, Il sera tout confit en douceurs et plaisirs
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Tart. II, 2
Confit dans les maximes et dans la politique de sa société, il [le père Tellier] était profondément faux, trompeur
de Louis de Rouvroy, duc de SAINT-SIMON dans 217, 178
Le régent fit prêcher la Ferté, au scandale de tout le monde non confit en cabale de constitution
de Louis de Rouvroy, duc de SAINT-SIMON dans 450, 38
Bien est-il vrai qu'il parlait comme un livre, Toujours d'un ton confit en savoir-vivre
de Jean-Baptiste Louis GRESSET dans Vert-Vert, ch. II
Être confit en dévotion, affecter des airs et des pratiques de sainteté.
Et confite en détresse Imite avec ses pleurs la sainte pécheresse
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Sat. XII
Une âme confite en amertume, en douleurs, personne éprouvée par de longues et fortes afflictions.

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